2010 – 2020, voilà 10 ans que je vis dans une maison passive. L’heure de faire un petit Bilan. Enfin Deux petits bilans (vous trouverez les deux vidéos correspondantes dans l’article) :
- Les consommations réelles
- La vie quotidienne
Consommations réelles de la maison passive sur 10 ans
200 000 kWh économisés sur ces dix années par rapport à la réglementation en vigueur à l’époque de la construction et en considérant les même usages, cela représente :
- 14 tomes de CO2
- 34 000 €
La maison passive tient ses promesses. Nous arrivons même en dessous du niveau calculé dans l’étude préalable à la construction.
Attention aux chiffres
Attention, si j’avais construit la maison à la norme RT 2005 en vigueur à l’époque, je n’aurais pas dépensé 34000 € de plus. Je me serait contraint sur le confort. Donc les chiffres sont tout de même à prendre avec précaution.
Le chauffage : seulement 3ème poste de consommation
Dans un logement classique qu’il soit neuf ou ancien, le chauffage vient en tête des consommations de la maison. Mais dans la maison passive, le chauffage est relégué en 3ème position derrière l’eau chaude et surtout loin derrière les consommations spécifiques (électroménager, multimédia, autres appareils électriques de la maison).
Une consommation divisée par 10 par rapport à la moyenne Française
Par rapport au logement moyen français, la consommation de notre maison est 10 fois inférieure essentiellement grâce aux économies de chauffage.
Cela prouve que a transition énergétique dans le bâtiment est tout à fait envisageable avec les technologies actuelles.
La vie quotidienne dans une maison passive
J’attendais les économies d’énergie, j’ai eu le confort en Bonus
En construisant cette maison passive, j’attendais un confort équivalent à celui des autres logements. J’ai été surpris par un confort nettement accru :
- Homogénéité de la température : grâce à la bonne isolation des parois et à la ventilation, la température est homogène dans toute la maison. C’est à dire qu’il n’y a pas de points chauds (radiateurs, cheminée), pas de parois froides (mur non isolées fenêtres fuyardes), pas de sols froids.
- Humidité maîtrisée partout grâce à la VMC double flux et à l’absence de ponts thermiques
- Qualité d’air intérieur assurée par la VMC double flux et à l’absence de fuites d’air.
Quelques défaut mineurs
Avec le recule, il y aurait quelques point que je reverrais :
- Le puits canadien n’est pas rentable. Si c’était à refaire, je ferais sans.
- Le chauffe eau solaire n’est pas fiable (beaucoup de pannes). Par contre, quand il marche, c’est un excellent système
- Je reste indécis sur le système de VMC double flux thermodynamique. C’est plus compact, mais la panne peut coûter cher.
- 2 des 4 brises soleil orientables se sont cassés sur l’Ouest. Aujourd’hui, je ferais avec des volets roulant sur cette façade.
- Le crépit du mur Nord verdi assez vite. J’opterais aujourd’hui plus pour un bardage.
Maison à énergie positive : le petit plus des panneaux solaires
Depuis 4 ans, je suis passé en énergie positive avec l’installation de 9kWc de panneaux photovoltaïques sur le toit.
Évidemment, sans pouvoir investir dès le début, j’avais conçu le toit pour permettre l’installation de production photovoltaïque.
Aujourd’hui, ces derniers produisent 10 000 kWh/an (soit 2500 € d’électricité vendue), soit 3 fois plus que ce que la maison consomme.
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