10 ans dans une maison passive [video]

2010 – 2020, voilà 10 ans que je vis dans une maison passive. L’heure de faire un petit Bilan. Enfin Deux petits bilans (vous trouverez les deux vidéos correspondantes dans l’article) :

  • Les consommations réelles
  • La vie quotidienne

Consommations réelles de la maison passive sur 10 ans

 


200 000 kWh économisés sur ces dix années par rapport à la réglementation en vigueur à l’époque de la construction et en considérant les même usages, cela représente :

  • 14 tomes de CO2
  • 34 000 €

La maison passive tient ses promesses. Nous arrivons même en dessous du niveau calculé dans l’étude préalable à la construction.



Attention aux chiffres

Attention, si j’avais construit la maison à la norme RT 2005 en vigueur à l’époque, je n’aurais pas dépensé 34000 € de plus. Je me serait contraint sur le confort. Donc les chiffres sont tout de même à prendre avec précaution.

Le chauffage : seulement 3ème poste de consommation

Dans un logement classique qu’il soit neuf ou ancien, le chauffage vient en tête des consommations de la maison. Mais dans la maison passive, le chauffage est relégué en 3ème position derrière l’eau chaude et surtout loin derrière les consommations spécifiques (électroménager, multimédia, autres appareils électriques de la maison).

Une consommation divisée par 10 par rapport à la moyenne Française

Par rapport au logement moyen français, la consommation de notre maison est 10 fois inférieure essentiellement grâce aux économies de chauffage.

Cela prouve que a transition énergétique dans le bâtiment est tout à fait envisageable avec les technologies actuelles.

La vie quotidienne dans une maison passive

 

 

J’attendais les économies d’énergie, j’ai eu le confort en Bonus

En construisant cette maison passive, j’attendais un confort équivalent à celui des autres logements. J’ai été surpris par un confort nettement accru :

  • Homogénéité de la température : grâce à la bonne isolation des parois et à la ventilation, la température est homogène dans toute la maison. C’est à dire qu’il n’y a pas de points chauds (radiateurs, cheminée), pas de parois froides (mur non isolées fenêtres fuyardes), pas de sols froids.
  • Humidité maîtrisée partout grâce à la VMC double flux et à l’absence de ponts thermiques
  • Qualité d’air intérieur assurée par la VMC double flux et à l’absence de fuites d’air.

Source : Espaces info énergie

Quelques défaut mineurs

Avec le recule, il y aurait quelques point que je reverrais :

  • Le puits canadien n’est pas rentable. Si c’était à refaire, je ferais sans.
  • Le chauffe eau solaire n’est pas fiable (beaucoup de pannes). Par contre, quand il marche, c’est un excellent système
  • Je reste indécis sur le système de VMC double flux thermodynamique. C’est plus compact, mais la panne peut coûter cher.
  • 2 des 4 brises soleil orientables se sont cassés sur l’Ouest. Aujourd’hui, je ferais avec des volets roulant sur cette façade.
  • Le crépit du mur Nord verdi assez vite. J’opterais aujourd’hui plus pour un bardage.

Maison à énergie positive : le petit plus des panneaux solaires

Depuis 4 ans, je suis passé en énergie positive avec l’installation de 9kWc de panneaux photovoltaïques sur le toit.

Évidemment, sans pouvoir investir dès le début, j’avais conçu le toit pour permettre l’installation de production photovoltaïque.

Aujourd’hui, ces derniers produisent 10 000 kWh/an (soit 2500 € d’électricité vendue), soit 3 fois plus que ce que la maison consomme.

 

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Je peux aussi vous accompagner sur vos projets d’amélioration énergétique et sur l’installation de ventilation Haut de Gamme

 

 

 

 

Entretenir sa VMC pour garder une bonne qualité d’air intérieur

Vous souvenez vous de la dernière fois que vous avez fait une maintenance de votre VMC ? Oui, certainement, vous ne l’avez jamais fait ! Pourquoi râler lorsque l’air extérieur est pollué… Mais ne rien faire pour s’assurer que son air intérieur est sain ?

 

Le seule organe qui assure un air de qualité dans votre logement, c’est la VMC. C’est donc le poumon de l’habitat. Aussi, il ne faut pas le négliger :

  • Ni sur la pose
  • Ni sur les réglages
  • Ni, non plus sur l’entretien !

On entretien sa voiture, on entretien sa chaudière, et sa ventilation ?

Il y a une chose qui est assez marrante, posons les questions de la manière suivante :

  • Qui ose ne pas faire les révision de sa voiture ?
  • Qui accepte de ne pas faire vérifier sa chaudière ?

On pose la même question pour la VMC ?

Pourquoi se permet-on de ne pas entretenir une machine aussi importante ? Je rappelle que la VMC c’est :

  • Le poumon de votre logement (assainissement de l’air, évacuation de l’humidité, évacuation des surplus de CO2)
  • Et mal entretenue, c’est 1/4 des départ d’incendies dans les combles.

Quel entretien et quelle fréquence pour une ventilation simple flux ? (si vous êtes équipés de double flux rendez vous plus bas dans l’article)

Les entretiens à faire soi-même

Sur des VMC simple flux, vous pouvez réaliser la major partie des entretien vous même. Et donc gratuitement. Voici la liste et la fréquence :

 

Entretien Comment Quand Précision
Nettoyage bouches d’évacuation et entrées d’air En démontant le capot et avec une éponge humide Dès que de la saleté apparaît pour la cuisine.

Tous les ans pour le reste

Cela va permettre d’éviter d’encrasser les gaines, ainsi de prolonger la vie de la VMC et améliorer la qualité d’air
Vérification de l’état des gaines à l’entrée des bouches Lorsque vous nettoyez les bouches, voir si les gaines sont sales. En même temps que le nettoyage des bouches Si c’est sale, nettoyer la zone accessible avec une balayette. Le cas échéant appelez votre installateur ou une spécialiste de la maintenance pour faire un nettoyage des gaines (impossible en gaines souples)
Vérification de la présence de débit d’air Avec un papier toilette sur les bouches d’aspiration (s’il se colle à la bouche, il y a du débit) En même temps que le nettoyage des bouches S’il n’y a pas de débit, appelez votre installateur ou le professionnel qui maintien votre machine
Contrôle visuel et auditif du moteur Aller voir le moteur, écouter s’il fait un bruit normal et regarder s’il n’est pas sale, si les gaines sont bien branchées… En même temps que le nettoyage des bouches Si vous constatez quelque chose d’anormal, contactez un professionnel.

Les entretien à faire réaliser par un pro sur votre VMC simple flux

D’abord, si vous n’êtes pas à l’aise avec les entretien précités, faite une contrat de maintenance annuel avec un pro.

Entretien Ce qui est fait Quand Précision
Visite d’inspection Contrôle des débits

contrôle des réglages

contrôle des branchements

Vérification de l’état du matériel

Tous les ans si vous ne faites pas les entretiens précités vous même.

Tous les 2 à 5 ans sinon

Cela permet de s’assurer qu’aucune panne n’est constatée et de prévenir d’éventuels défauts à venir
Nettoyage du réseau Passage d’un furet dans les gaines Quand il est constaté que les gaines sont sales Attention, ce n’est pas possible si vous êtes équipés de gaines souples. Si c’est le cas et que c’est physiquement possible, il faut faire changer vos gaines
Remplacement des bouches Remplacement partiel ou total des bouches Quand il est constaté qu’elles ne sont plus fonctionnelles
Remplacement du moteur Quand il est constaté que le moteur ne rempli plus son office (n’atteint plus les débits souhaités)
Remplacement des gaines Travaux lourds et coûteux Si vous avez un réseau de gaines souple, il faut l’envisager au plus vite.

Quel coût pour l’entretien d’une VMC simple flux

Cela dépend de ce qui est fait !

Pour la visite d’inspection basique, il n’y a pas beaucoup de temps à passer pour le professionnel. le coût sera inférieur à 100 € hors déplacement.

Pour les remplacements des bouches : il faut compter le prix des bouche plus une dizaine de minutes de main d’œuvre pour chaque bouche. Cela ira d’une vingtaine d’euro pour des bouche autoréglables à presque 100 € pour des bouche hygro de cuisine.




Quel entretien et quelle fréquence pour la maintenance d’une VMC double flux

Les entretiens à faire soi-même

Comme pour la VMC simple flux, vous pouvez réaliser vous même un certain nombre d’entretiens. Voici la liste et la fréquence :

 

Entretien Comment Quand Précision
Nettoyage bouches En démontant le capot et avec une éponge humide Dès que de la saleté apparaît pour la cuisine.

Tous les ans pour le reste

Cela va permettre d’éviter d’encrasser les gaines, ainsi de prolonger la vie de la VMC et améliorer la qualité d’air
Vérification de l’état des gaines à l’entrée des bouches Lorsque vous nettoyez les bouches, voir si les gaines sont sales. En même temps que le nettoyage des bouches Si c’est sale, nettoyer la zone accessible avec une balayette. Le cas échéant appelez votre installateur ou une spécialiste de la maintenance pour faire un nettoyage des gaines (impossible en gaines souples)
Vérification de la présence de débit d’air Avec un papier toilette (s’il se colle à la bouche, il y a du débit) pour les bouches d’aspiration

Pour les bouches d’insufflation on passe la main devant pour voir s’il y a un courant d’air

En même temps que le nettoyage des bouches S’il n’y a pas de débit, appelez votre installateur ou le professionnel qui maintien votre machine
Contrôle visuel et auditif du moteur Aller voir le moteur, écouter s’il fait un bruit normal et regarder s’il n’est pas sale, si les gaines sont bien branchées… En même temps que le nettoyage des bouches Si vous constatez quelque chose d’anormal, contactez un professionnel.
Contrôle des programmes Écouter le fonctionnement de la machine aux moment des changement prévus de programme pour voir s’ils se font dans de bonnes conditions En même temps que le nettoyage des bouches Si vous constatez quelque chose d’anormal, contactez un professionnel.
Contrôler et changer les filtres Contrôler les filtres :

  1. S’ils sont légèrement sales, les nettoyer
  2. S’ils sont très sales ou s’il ont déjà été nettoyés, changer les
Toues les 3 mois Pensez à commander toujours des filtres d’avance.

Ayez bien pris soin de demander à un professionnel de vous montrer comment les changer que que vous avez une procédure écrite pour le faire.

Les entretiens à faire réaliser par un pro sur votre VMC double flux

D’abord, si vous n’êtes pas à l’aise avec les entretien précités, faite une contrat de maintenance annuel avec un pro.

Entretien Travaux réalisés Périodicité
Vérification générale Vérification visuelle et auditive des éléments suivants :

  • Centrale Double flux
  • Caissons de répartition
  • Bouches
Tous les ans (2 ans à 3 ans si vous maîtrisez bien les vérifications de votre machine)
Vérifications des filtres Vérification et changements si nécessaire à chaque visite (selon votre maîtrise du changement des filtres vous-même)
Vérification intérieure Ouvertures des organes de la machine pour vérification :

  • Échangeur
  • Ventilateurs
  • Évacuation des condensats
  • Entrées des gaines
  • Bouches et « T » de bouches
  • Caissons de répartition

Nettoyage à chaque fois que nécessaire

Tous les ans (2 ans à 3 ans si vous maîtrisez bien les vérifications de votre machine)
Vérification soft machine Fonctionnement, codes erreurs… Tous les ans (2 ans à 3 ans si vous maîtrisez bien les vérifications de votre machine)
Vérification programmes Sont-il toujours fonctionnels, sont-il adaptés… Tous les ans (2 ans à 3 ans si vous maîtrisez bien les vérifications de votre machine)
Vérification des débit Contrôle de tous les débits aux bouches et réglages si nécessaire Tous les ans (2 ans à 3 ans si vous maîtrisez bien les vérifications de votre machine)
Nettoyage échangeur 1 visite sur deux
Nettoyage Réseaux Entre 5 et 10 ans
Changement d’éléments Selon les pannes constatées

Quel coût pour l’entretien d’une VMC double flux

L’entretien d’une VMC double flux peut commencer pour une simple visite à une centaine d’euros (hors déplacement) pour une simple visite de routine. Cependant, il peut rapidement y avoir des frais supplémentaire :

  • Si la machine est déréglée (notamment sur l’équilibrage des débits)
  • S’il faut fournir des nouveaux filtres
  • Pour les visites plus lourdes avec nettoyage de l’échangeur, des ventilateurs ou du réseau.

 

En conclusion : l’entretien de la VMC c’est aussi important que la révision de la voiture !

On le voit, la VMC est une machine, il y a des pièces qui s’usent, d’autres qui s’encrassent. C’est un élément important de la maison, il convient donc de bien réaliser les maintenances !

 

Si vous avez une VMC en Normandie et que vous souhaitez réaliser une maintenance n’hésitez pas à contacter Objectif 15 ou renseigner vos coordonnées en haut de l’article pour être recontacter en vue d’un devis.

 

 

Mise en service et paramétrage : un élément oublié de la VMC

La ventilation ? L’électricien vient, la pose et la branche. Et c’est parti pour la vie !? Si vous pensez ça, vous êtes légers avec l’air que vous respirez. Déjà, l’électricien est-il ventiliste ? Et puis , vous accepteriez la même chose pour votre chaudière ? Le plombier vient, pose et branche ?

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Cet article fait suite à une série sur la Qualité de l’air intérieur. Vous pouvez voir les articles précédents ici :

 

Quand la ventilation est installée (physiquement), le travail n’est pas terminé !

Évidemment, la pose d’une VMC est une étape importante qu’il convient de soigner. Mais se contenter de brancher la machine serait une erreur. Il y a ensuite toute une phase de paramétrages et de réglages pour s’assurer d’un bon fonctionnement et d’une qualité d’air optimale dans votre logement.

VMC simples flux hygro ou auto réglables ? Un combat perdu d’avance.

Ces VMC sont vendues et installées en très grande quantité en France. Avantage ? L’installateur n’a rien à faire d’autre que la poser. Inconvénients ? ça marche en labo. Mais j’ai un secret, ça ne fonctionne jamais correctement « en vrai ».

Avec les machines hygro, on obtient des débits insuffisants pour renouveler l’air du logement durant les périodes sèches et aléatoires durant les périodes humides.

Potentiellement, les machines autoréglables équipées de bouches autoréglables elles aussi, sont susceptible d’atteindre la réglementation en vigueur. Mais au prix de presque aucune modulation possible en fonction de la présence des occupants et des activités.



 

Les systèmes de VMC efficaces, réglables, et programmables

 

On retrouve ces systèmes aussi bien en simple flux et en doubles flux. Dans ce cas, la mise en service suit les étapes suivantes.

1. Réglage des débits généraux

Ces réglages se font à la machine et permettent de donner le débit de renouvellement global du logement. On va régler 2 à 4 niveaux de débits :

  • Absence (uniquement sur les machines les plus performantes) : débit réduit mais non nul pour éviter de remplir les gaines d’eau par condensation, mais aussi assurer une évacuation des polluants permanents (meubles peintures…)
  • Normal : c’est le débit utilisé le plus souvent réglé sur les normes en vigueurs
  • Activité élevée : au moment des douches, bains et préparation des repas. Elle peut être soit automatisée, soit programmée en fonction des heures. Elle est d’environ 90 m3/h de plus que le débit normal pour assurer une évacuation optimale de l’humidité supplémentaire.
  • Boost (uniquement sur les VMC performantes) : on pousse la machine à fond pour les périodes exceptionnelles (repas de Noël, fêtes et autres).

 

2. équilibrage des débits aux bouches

Il s’agit ensuite de vérifier que les débits d’air vont dans les bonnes pièces et respectent la réglementation.

Équipé d’un débitmètre mais aussi d’un sonomètre, on va passer mesure le débit de chaque pièce et éventuellement le corriger. Il faudra aussi parfois faire des arbitrages entre le niveau sonore et le débit.

3. Programmation

Pour les VMC qui le permette, il convient ensuite de faire une programmation.

La plus basique est la programmation horaire qui permet d’ajuster la machine en fonction de l’emploi du temps des occupants.

On peut aussi y ajouter d’autres programmes dans certains cas :

  • Régulation en fonction de l’humidité
  • En fonction du CO2
  • Bypass en VMC double flux
  • Bouches chauffantes

 

 

Maintenant, votre VMC est vraiment prête à fonctionner !

Dans ces conditions vous aurez :

  • Une qualité d’air assurée
  • Une plus grande durée de vie de votre matériel

 

Vous vous posez des questions sur l’isolation de votre logement ?Vous voulez faire des économies d’énergie ?

Vous souhaitez réaliser un bilan énergétique et économique de votre logement ?

Je possède les outils nécessaires pour vous aider et vous guider dans une démarche de maîtrise de l’énergie de votre logement. Je peux aussi concevoir et réaliser vos travaux d’économie d’énergie sur tous les corps d’état.

Vous souhaitez faire construire une maison passive en Normandie ou rénover votre habitat en Normandie, contactez moi, je peux vous aider.

 

 

Quelles solutions en VMC pour améliorer la qualité d’air intérieur

Dans l’article précédant, nous avions pu constater qu’une VMC pouvait avoir des conséquences néfaste sur la qualité d’air intérieur si elle était :

  • mal dimensionnée
  • mal montée
  • mal réglée
  • mal entretenue

 

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Une VMC doit être dimensionnée en fonction du logement et de son usage.

 

Personnellement, sur le marché, je trouve hallucinent de voir des VMC indiquée pour les logements du F1 au F7. Pour l’analogie avec l’automobile, c’est comme si Renault vous vendait le même moteur de la Twingo à l’Espace.

Exemple de VMC qu’on trouve habituellement mais qui ne garantissent pas une bonne qualité d’air Intérieur

Il y a des règles de dimensionnement de Ventilation, en France, elles sont imposées par les décrets de 82 et de 83. Et encore, ces règles sont obsolètes car elles ne s’intéressent qu’à l’humidité. Aujourd’hui, nombres de pays d’Europe ont des règles plus drastiques.

Le dimensionnement concerne :

  • Les débits généraux et au niveau de chaque pièce pour respecter une bon renouvellement de l’air.
  • Le moteur de la VMC et son emplacement : idéalement, il doit être dans le volume chauffé de la maison, accessible et il doit limiter les longueurs des gaines côté maison comme côté sortie. Et bien évidemment, sa plage de débit de fonctionnement doit être adaptée à la taille du logement
  • Les sections, les longueurs, l’isolation et les passages des gaines (c’est le travail le plus long pour l‘installateur de VMC durant cette phase de dimensionnement) : les gaines ne doivent pas être trop courtes (bruit), pas trop longues (pertes de charges), leur section de passage doit être proportionnelle au débit d’air et elles doivent passer au maximum en volume chauffé (et être isolées sinon)
  • Le choix du débit et l’emplacement des bouches : un mauvais emplacement pour une bouche et c’est potentiellement toute une partie du logement dont le renouvellement de l’air n’est pas assuré.
  • Pour les VMC simple flux, il faut aussi positionner astucieusement les entrées d’air ainsi que bien choisir leur section de passage afin d’être sûr que chaque pièce ait un bon balayage.

Même type de VMC posée en volume chauffé avec des gaines semi-rigides bien plus performantes



Bien choisir le matériel qu’on installe

Ce choix est primordial et doit correspondre au dimensionnement ci dessus.

Pour le moteur de la ventilation :

  • Les machines autoréglables sont iintéressantes pour obtenir des débits suffisants, mais elle ne sont pas programmables et ne s’adaptent pas en fonction des usages, cela entraîne une surconsommation au niveau du moteur et aussi en termes de chauffage l’hiver.
  • Les machines hygroréglables évitent les surconsommation, mais pour les coups les débits sont largement insuffisants pour assurer une bonne qualité d’air lorsqu’il fait sec. Personnellement, même s’il s’agit des machines les plus posées en France en neuf comme en rénovation, j’évite ces machines.
  • Les Machines simple flux hygroréglables, paramétrables et programmables sont les mieux adaptées en simple flux.
  • Idéalement, lorsqu’on a la place et le budget, il convient de mettre une machine double flux qui aura l’avantage de permettre une grande quantité de réglages, une programmation qui suit votre rythme de vie, un balayage optimal et une filtration de l’air neuf.

En termes de gaines :

  • Les gaines souples sont à proscrire. Ne mettez JAMAIS ce type de gaines : elles se percent, s’écrasent, se salissent, ne sont pas nettoyables. Un  nid à microbes !
  • Les gaines semi rigides sont très adaptées pour les logements et résolvent tous les problèmes cités juste au-dessus.
  • Les gaines rigides en galva sont plus adaptées pour les locaux à usage professionnels car elles sont plus bruyantes. Ces réseaux sont aussi plus difficiles à équilibrer.

Pour le choix des bouches :

  • En VMC hygroréglables : on est contrait pour le choix car c’est le bouches qui font la régulation.
  • Les bouches autoréglages, permettent à l’installateur de ne pas se faire ch… à équilibrer les débit. Au prix de plus de bruit pour l’utilisateur.
  • Pour ma part, je conseille d’utiliser des bouches simples et réglables avec une vis.

Montez vite au grenier voir l’état de votre VMC !

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1000 tonnes de béton cachées sous les éoliennes [vidéo]

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Au pied de chaque éolienne, se cache une quantité énorme de béton et de ferraille. Imaginez vous 1000 tonnes de béton et 50 tonnes de ferrailles qui se cachent dans nos champs ! Aller pour les anti-éoliens, je vous douche tout de suite, le plaisir pour vous s’arrête là (mais lisez quand même la suite…

 

1000 tonnes de béton, ça veut dire quoi ?

Dans la presse, on avance plein de chiffres comme ça, et plus ils sont gros, plus ils font peur. Par exemple, le chiffre préféré des anti-éoliens est le suivant : 30 000 000 de tonnes de béton des éoliennes qui resterons sous terre. (Attention fake news !)

Alors revenons un peu les pieds sur terre :

  • Les 30 000 000 de tonnes de béton, c’est l’ensemble de toutes les éoliennes montées… et en projet ! Pour l’instant, il n’y en a même pas le tiers.
  • Ce béton ne restera pas sous terre mais sera démantelé à la fin de l’exploitation. L’argument des éoliennes américaines des années 80 qui sont à l’abandon est ridicule car la législation n’est pas la même aujourd’hui chez nous et les technologies sont plus matures.

Mais revenons aux ordres de grandeurs :

Mis à part si votre maison est en bois (c’est mon cas car je n’aime pas le béton), votre maison contient (je prends une maison classique française de 110 m² en R+combles aménagés) :

  • Dalle RDC : 70 m² x 0.2 m de béton = 14m3 soit 32 tonnes
  • Dalle de l’étage : 32 tonnes aussi.
  • Murs : surfaces = périmètre de la maison (disons 7 par 10m) x hauteur des murs (50 cm vide sanitaire + 2,8 m RDC + 0,4 m rabagrains) auquel il faut ajouter les pignons (7X7/2 x2) = 175 m² construits en parpaings (270 kg/m²) soit encore 47 tonnes.
  • Et enfin les semelles de fondations : Périmètre x 0,5 x 0,5 x 2,3 tonnes/m3 = 20 tonnes.

Voilà donc le pavillon français qui pèse… 131 tonnes de béton. Et personne ne s’en offusque alors même qu’une maison peut se construire en bois !… pas une fondation d’éolienne.

Une fondation d’éolienne, c’est autant de béton que 8 maisons

Et pourtant, une éolienne, va produire l’électricité non carbonée de 1000 maisons neuve RT 2012 chauffées par pompe à chaleur.

Il n’y a pas d’activité humaine sans aucune conséquence environnementale.

Tout est une question d’équilibre entre les bénéfices (usages par financier) et les impactes.

Si on excepte la période où les hommes courraient derrière un mammouth avec un gourdin en espérant ne pas crever de faim (ou empalé sur une défense) avant la fin de la journée, toutes les activités humaines depuis ont un impact sur l’environnement. Les vrais questions sont : est ce que cet activité est indispensable ? Est ce qu’elle remplace une activité plus impactante ? Est ce que la nature se régénère suffisamment vite pour limiter cet impact ?



Donc, l’éolien ça produit de l’électricité :

  • A-t-on besoin d’électricité ? oui, aujourd’hui, c’est incontournable.
  • Est ce que cela remplace une activité plus impactante ? C’est moins net, néanmoins, on peux essayer de répondre : si c’est pour remplacer du gaz, du pétrole ou du charbon, c’est évident. Si c’est pour remplacer du nucléaire, c’est non pour le climat, non pour les risques (la centrale présente les même risque à fond qu’à régime réduit), oui pour les déchets nucléaires, oui pour l’indépendant énergétique.
  • Est ce que la nature s’en remet suffisamment vite derrière ? Oui, l’éolien pioche évidemment des matériaux dans les mines (mais peu au regard du reste des activités) et une très grande partie est recyclable.

Et le socle béton dans cette histoire ?

Revenons à notre socle béton :

  • Il supporte un outil utile pour la société (au sens bénéfice/nuisance)
  • Il est composé de 50 tonnes de fer qui seront entièrement recyclées en fin de vie. Et oui, ça coûte nettement moins cher de prendre du fer déjà fer dans une fondation que d’aller le chercher sous forme de minerais dans la mine !
  • Il est composé de 1000 tonnes de béton (je rappelle = 8 maisons) qui seront intégralement concassées à la fin de la vie de l’éolienne pour en faire des matériaux routiers par exemple.

Si l’éolienne dure 40 ans (=durée de vie envisagée aujourd’hui par tous les exploitants), elle aura consommé 1000 tonnes de béton, mais produit 300 millions de kWh juste avec de l’air.

Et vous ? Vous faites quoi pour la transition énergétique ?

Évidemment, au risque de me répéter, tous les activités humaines ont un impact sur l’environnement Éolien compris.

J’entends donc parfaitement les critiques qu’on peut faire à l’éolien. Mais j’aimerais aussi entendre les critiques sur les autres secteurs :

  • Le reste de la production électrique (hydraulique, gaz, pétrole, nucléaire et autres)
  • Les déplacements (avions, marchandises sur les camions et automobiles….)
  • La construction : le comble ! On est capable de construire des bâtiments passifs avec une faible énergie grise (j’en sais quelques choses, puisque c’est l’objet principal de ce blog) et pourtant on continue à construire des passoires thermiques en béton !
  • L’alimentation ; mangez vous tous bio, local et peu carné ?
  • Et même le numérique !

Bref, critiquer est une chose, agir c’est mieux. Et ne remettez pas tout dans les mains des pouvoirs publiques et des entreprises. En tant que citoyen et consommateurs, vous pouvez aussi agir.

Les acteurs de l’éolien sont des gens qui agissent, et contrairement à ce que j’entends régulièrement, il s’agit avant tout de gens engagés sur l’environnement et très rarement des types qui sont là pour faire du fric. Je sais, je les côtoie depuis plus de 10 ans.

 

Vous vous posez des questions sur l’isolation de votre logement ?

Vous voulez faire des économies d’énergie ?

Vous souhaitez réaliser un bilan énergétique et économique de votre logement ?

Je possède les outils nécessaires pour vous aider et vous guider dans une démarche de maîtrise de l’énergie de votre logement. Je peux aussi concevoir et réaliser vos travaux d’économie d’énergie sur tous les corps d’état.

Vous souhaitez faire construire une maison passive en Normandie ou rénover votre habitat en Normandie, contactez moi, je peux vous aider.