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Août 05

Quel avenir pour les prix de l’énergie ? Partie 2 : les énergies fossiles



Dans l’article précédant, nous avons tenté d’analyser l’évolution des prix de l’énergie nucléaire. Seulement, même en France, le nucléaire ne représente qu’une minorité de la consommation d’énergie. Le Pétrole reste de loin l’énergie la plus consommée (notamment dans les transports).

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Évolution attendue du prix des énergies fossiles

 

Nous sommes déjà soumis à de fortes hausses des énergies fossiles. Nous le voyons à la pompe à essence…

Il est inimaginable d’envisager une baisse durables des prix de ces énergies pour trois raisons principales :

  • La raréfaction des ressources
  • La hausse de la demande
  • Les difficultés d’extraction des nouveaux gisements

 

1.          La raréfaction des énergies fossiles

 

Les ressources fossiles mettent des millions d’années à se former, nous les aurons consommées en quelques dizaines d’années !

 

Imaginons que l’histoire de la Terre soit inscrite sur la hauteur de la tour Eiffel, c’est-à-dire, la naissance de la terre il y a 4,6 milliards d’années tout en bas et aujourd’hui en haut de l’antenne à 320 m :

  • La formation du pétrole s’étalerait sur 100 m.
  • Nous en avons consommé un tiers dans le dernier millimètre !

 

Bref, ce qui est rare… est cher, le pétrole sera bientôt rare, puis viendra le gaz et un peu plus tard le charbon.

Leur prix s’envolera !

 

2.          Deuxième effet… la Chine (…et les autres)

 

Tous les pays émergents aspirent à se développer économiquement. Pour cela, il leur faut à tout prix de l’énergie. L’expression « à tout prix » est appropriée : nous ne sommes plus les seuls à consommer. Si la Chine est prête à payer cher, il nous faudra aussi payer cher !

3.          Le prix de l’extraction

 

Dans les années 50, l’extraction du pétrole était facile : on forait, ça jaillissait, on n’avait qu’à le récupérer. Aujourd’hui, ces gisements faciles n’existent plus.

 

On nous parle des gaz et pétroles de schistes… Mais non seulement ils sont polluants à extraire, mais en plus, le coût de leur extraction est élevé. Par exemple, pour les pétroles de schiste du Canada, le prix de revient est de 70 US $ le baril (Actuellement, le baril est côté au alentours de 100 US $).

 

Bref, avec les nouveaux gisements, le prix ne pourra jamais être aussi bas qu’avant.

 

Conclusion sur les énergies fossiles

 

Les prix monteront certainement de manière rapide (comme on le constate sur les carburants automobiles).

 

Dans le prochain article, nous verrons le cas des énergies renouvelables.

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