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Août 14

Financer l’amélioration de son habitat avec l’emprunt (partie 1/2)



Faire des travaux pour améliorer l’habitat apporte un plus grand confort et une économie sur la facture d’énergie. Cependant, avant de pouvoir réaliser ces économies, il va falloir financer les travaux. Le prêt peut-il être une bonne solution ?

financer l'amélioration de l'habitat par l'emprunt

Nous allons voir que l’utilisation d’un prêt peut permettre de réaliser une amélioration thermique de son habitat avec un effort financier moindre au départ.

 

1.     Un prêt ? Mais il faut le rembourser et payer les intérêts !

 

Le prêt peut faire peur. En effet, nous voyons souvent aujourd’hui des cas de surendettement. Cet outil financier est donc à manipuler avec précaution. En effet, un prêt présente les caractéristiques suivantes :

 

  1. Il faut le rembourser en payant chaque mois des mensualités. Cela implique donc un pari sur le long terme.
  2. On ne rembourse pas la somme de départ, mais la somme de départ plus les intérêts, ce qui n’est pas anodin. Les intérêts, sur les prêts longs, peuvent doubler la somme à rembourser.
  3. Il faut encore ajouter à cela plusieurs frais annexes au prêt : caution, assurance, frais bancaires.

 

Bref, avec un prêt, on s’engage pour longtemps et on paye plus cher au final. Inutile alors ? Pas tant que ça… Il y a les bons et les mauvais prêts. Il suffit de savoir les discerner.

 

1.1.          Les mauvais prêts

 

On peut parler de mauvais prêt lorsqu’il sert à financer un passif.

Qu’est ce qu’un passif ?

Un passif est  ce qui perd de la valeur avec le temps et qui coûte de l’argent à l’usage.

Par exemple : une télévision.

  • A l’achat : 500 €
  • A l’utilisation : 300 W, 2h/jours pendant 10 ans à 200 € d’électricité.
  • Au bout de dix ans : elle vaut 0 €

Perte : 700 €, Avec un prêt encore 500 € de plus.

 

1.2.          Les bons prêts

 

A la base, si le prêt a été inventé, ce n’est pas pour duper le consommateur en lui faisant miroiter qu’il peut s’offrir des choses qu’il ne devrait pas pouvoir se payer. Ce biais vient de l’actuelle société de consommation. A l’origine, le prêt est un véritable outil de développement économique.

Par exemple, pour produire du blé, un agriculteur devra s’acheter ses semences et des outils avant d’avoir vendu sa récolte. Il emprunte donc pour ses frais en début de saison et rembourse le prêt avec l’argent de sa récolte en fin de saison. Sans le prêt, il n’aurait pas pu démarrer.

 

Concrètement, le prêt est utile lorsque l’on finance un actif. C’est à dire quelque chose de matériel ou non, qui génère des revenus et qui éventuellement ne perd pas de valeur.

Par exemple :

  • Un investissement immobilier, il garde plus ou moins sa valeur au cours du temps et génère des revenus locatifs.
  • Un taxi, il perd certes de la valeur avec le temps, mais génère des revenus à son chauffeur.
  • La résidence principale : elle ne génère pas de revenus, mais elle évite de payer un loyer.
  • Le travail : c’est un bien immatériel, mais il génère des revenus.

 

2.     Un prêt pour financer l’amélioration de l’habitat, est-ce un bon prêt !

 

Outre les apports en termes de confort et les bienfaits pour la planète, on constate que les travaux d’amélioration de l’habitat entrainent une économie sur la facture d’énergie. De plus, cette économie va se prolonger d’année en année et s’amplifiera avec la hausse des prix de l’énergie. D’autre part, les travaux apportent une valeur ajoutée au logement.

 

Autrement dit, si les travaux d’amélioration n’apportent pas un revenu direct (sauf dans le cas des panneaux solaires), ils apportent un revenu indirect par deux biais :

On peut donc dire que les travaux de rénovation ou d’amélioration sont un actif. Par conséquent, ils sont finançables avec un prêt !

(1 commentaire)

  1. roger

    Encore un article clair.

    Bravo

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