Depuis quelques années, et surtout ces derniers mois nous traversons une grave crise : celle dites des « migrants » ou des « réfugiés ». Cette crise coupe littéralement l’opinion européenne en deux. Mais quel est le rapport avec le thème du blog ?
Dans les crises, l’énergie et le climat ne sont jamais bien loin !
Je l’avais déjà évoqué sur une série d’article traitant de la crise du 14ème siècle, sans renier la part multifactorielle des crises, je crois que l’énergie et le climat font partie intégrante et récurrentes de ces causes.
Par exemple, la révolution française fait suite à plusieurs hivers très rudes et des été pluvieux. Bien sûr, le contexte plitico-économique était mûr, mais…
La fin du plein emploi en France et dans le monde occidental est directement lié à la crise pétrolière de 1974, elle même liée au passage du pic-oil américain (c’est à dire le point à partir duquel la production de pétrole des États-Unis a commencé à décliner).
Par voie de conséquence, les pays occidentaux ont commencé à s’endetter pour payer leur énergie ce qui a amener une crise de la dette en 2008…
Qu’est ce qui fait venir les migrants ?
Contrairement à ce que j’entends parfois, le migrant ne vient pas chez nous de gaîté de cœur et encore moins dans l’unique but de nous piquer nos allocations familiale. Son état d’esprit est beaucoup plus simple, il essaye juste d’éviter de crever... De faim, ne maladie, de la guerre.
Pour nous rejoindre, il casse sa tirelire souvent bien maigre, il prends d’énormes risques, il se fait tirer dessus, tabasser, violer, détrousser… Il voyage dans des conditions atroce à travers le désert ou en mer.
Alors, il fuient quoi nos migrants ? Le plus directement c’est la guerre et particulièrement la guerre civile notamment en Libye, en Syrie, au Mali et en Érythrée. Mais ça vient d’où ces guerres ?
Pétrole, climat et guerres, c’est liée ?
Il y a une cause directe des guerres au proche orient, c’est l’instabilité en Irak due à l’invasion américaine de 2003, et ça, c’est dû au pétrole ! Tient, le revoilà.
Par ailleurs, on constate que les pays en guerre sont tous bordés par des déserts. Avec les changements climatiques, les desserts ont grossi et les rendement agricoles ne suivent plus pour nourrir une population toujours plus élevée. Donc ces pays, bien avant le « printemps arabe » on commencé à dépendre d’importations de produits alimentaires.
En dépendant de ces importations, ces pays sont très sensibles aux variation des prix des produits agricoles sur le marché international. Malheureusement, deux événement on fait s’envoler les prix :
- Les occidentaux mettent de plus en plus de plantes dans leurs voitures. Plutôt que de vendre des produits agricoles, autant acheter moins de pétrole… Cela implique moins de produit alimentaires sur les marchés internationaux.
- En 2010, il y a eu une grande sécheresse en Russie due au réchauffement climatique… La Russie exporte énormément de blé. Les rendement cette année là ont chuté… donc, moins de blé sur les marchés internationaux.
La suite s’enchaîne d’elle même :
- Pénurie de produits alimentaires sur les marchés internationaux ;
- Hausse des prix ;
- Famine dans les pays les plus sensibles (pauvreté + dépendance aux importations)
- Révolte
- Guerre civil
- Migration
De manière lointaine certes, on retrouve le pétrole et le climat dans les causes profondes de la crise des migrants.
Lutter contre les migrant… mais pas contre le climat !
Dans la classe politique, j’entends beaucoup de stigmatisations simpliste des migrants. Mais ces même politiciens qui veulent viser zéro migrants, sont aussi ceux qui ne propose rien de concret pour sortir du pétrole et lutter contre le réchauffement climatiques. Essayer donc d’avoir une cohérence avant de véhiculer des idées trop simplistes !
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(1 commentaire)
Ludovic
11 novembre 2018 à 15 h 01 min (UTC 1) Lier vers ce commentaire
Incroyable comme tout est lié. Économie, énergie, migration, climat. Ils faut mettre en place des solutions au niveau mondial en ayant une vision globale des problèmes.