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Sep 26

Hausse du prix de kWh électrique, partie 2 : un scandale ?


 

Les classes populaires n’arriveront plus à se chauffer ! Ce n’est pas normal, le prix de l’énergie doit rester bas !

Oui, mais comme nous l’avons vu précédemment, ce n’est pas structurellement possible. Alors, on fait quoi ?

 Hausse du prix du kWh electrique2

1.     Le prix du kWh français est le plus bas d’Europe !

 

Cocorico ! C’est du pouvoir d’achat en plus, de la compétitivité pour les entreprises. Il faut garder ça…

 

Eh bien pas si sûr, car si le kWh français est le moins cher, il est aussi le plus gaspillé !

 

Qu’est ce qui est le mieux ?

  • Un français qui consomme 2500 kWh/an à 12 centimes ?
  • Ou un Allemand qui consomme 1600 kWh/an à 18,75 centimes ?

Réponse : la même chose ! 300 €. C’est déjà une première surprise !

 

Mais en plus, si l’année prochaine le kWh augmente de 1 centime en France et en Allemagne. On passe à 325 € pour le français et 316 € pour l’Allemand.

 

Première conclusion, le kWh le moins cher est celui qu’on ne consomme pas. Mieux vaut donc ne pas consommer que de consommer pas cher !

 

2.     La hausse du prix du kWh électrique ne me touche pas ! Au contraire…

 

 

Ça vous choque ?

J’habite dans une maison passive et par conséquent, je consomme cinq fois moins d’énergie que la moyenne des français. Une hausse de 50 € sur votre facture annuelle, sera de 10 € pour mois.

 

Mais en plus, si cette hausse intervient tout les ans, au bout de dix ans, je serais gagnant de 2200 € (rien que sur les augmentations).

 

Évidemment, mon investissement de départ (construction de la maison) est bien supérieur à la moyenne. Mais ce surcoût n’est payé qu’une seule fois ! L’économie fait sur l’énergie peut sembler faible par rapport au surinvestissement. Mais dans le temps, l’accumulation de factures plus basses et de hausses du prix du kWh remboursera largement ce surinvestissement.

 

3.     Et si la hausse du prix du kWh était une formidable opportunité ?

 

Cela peut paraître surprenant, mais il convient de regarder les choses de plus près !

 

Commençons par faire un peu d’histoire : en 1973, tout fonctionnait au pétrole, voiture, mais aussi centrales électriques, trains… Suite à une énième guerre au proche orient, les pays de l’OPEP ont décidé d’augmenter le prix du pétrole et de diminuer la production.

C’est la crise ! Oui.

 

Mais en quelques années, les constructeurs automobiles ont trouvé les moyens de diminuer la consommation. Pour l’électricité, on a construit des centrales nucléaires et en 10 ans, la facture d’énergie a diminué en plus des émissions de CO2 (le second effet n’était pas recherché à l’époque).

 

Aujourd’hui, le contexte n’est plus le même ! En effet, il semble difficile d’avoir recours encore une fois au nucléaire. Par contre, il y a une foule de pistes à suivre !

 

Certes, faire tout cela coûte de l’argent, toutes les pistes ne sont pas aussi efficaces mais… rappelez-vous que la facture pétrolière et gazière française en 2012 avoisine les 70 000 000 000 € ! Cet argent ne va pas dans la poche de travailleurs français.

 

Par contre, qui posera votre isolation ?

 

Au niveau financier, l’apport d’argent pour réaliser ces travaux et investir dans l’innovation sera remboursé largement par la baisse de la facture d’énergie.

Conclusion

 

Il n’est pas impossible que la hausse des prix qui nous fait si peur aujourd’hui… soit en fait l’élément déclencheur d’investissements qui nous enrichiront demain !

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